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12ème
Festival de Jazz de Serres : du 16 au 27 juillet 2014
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Didier Levallet Quintet Voix Croisées Le contrebassiste Didier Levallet, ancien directeur de l’Orchestre National de Jazz, a réuni autour de lui des pointures, les trois célèbres «souffleuses» : Céline Bonacina (saxophones), Airelle Besson (trompette), Sylvaine Hélary (flûtes), et François Laizeau (batterie) pour une musique qui s’impose comme une évidence. Ce quintet suscite tous les éloges de la presse. «Du diamant!», Jazz News. «Pareille richesse de timbres (trompette, saxophone baryton, flûte), soufflés par de telles pointures ferait danser un monastère». « Didier Levallet peut être heureux. Invitant le fidèle François Laizeau, il a réuni une équipe complice et soudée. On retrouve dans cette formation à dominante féminine sa science des alliages de timbres, de l’assemblage des couleurs et sa manière bien à lui de fédérer les énergies grâce à des compositions qui ouvrent toujours les portes de l’improvisation. Des qualités reconnues par un public attentif et très enthousiaste» T. Giard de Culture Jazz, à Jazz sous les pommiers, mai 2014. |
Patricia Bonner et le Black Label Swingtet C’est un hommage à Duke Ellington que proposent les huit artistes du Black Label Swingtet, qui fait revivre l’une des périodes les plus riches et les plus chaleureuses de l’histoire du jazz : la Swing Era, qui avait réussi la gageure de fusionner harmonieusement les styles. Aux standards prestigieux de Duke Ellington, Count Basie, George Gershwin, Cole Porter, et autres, le groupe ajoute des musiques cousines : la bossa nova, la biguine antillaise ou le blues. La voix grave, légèrement voilée, toujours expressive est soulignée par de riches orchestrations originales rehaussées par les cuivres qui apportent la densité, la puissance et la pulposité nécessaires. |
Raphaël Imbert Nine Spirit Quintet
Musicien atypique, Raphaël Imbert, qualifié d’un des musiciens les plus outrageusement doués de sa génération par la Presse, poursuit un chemin original dans la grande famille du Jazz et des musiques improvisées, artiste et pédagogue exigeant, arrangeur et improvisateur recherché. L’un de ses domaines de prédilection est le spirituel dans le Jazz. En plus de son succès sur la scène, il vient d’ailleurs de publier un ouvrage célébré par la critique : « Jazz Supreme, Initiés, mystiques et prophètes », « un livre précis et passionnant » (Le Canard Enchaîné).
Sur
la scène, il sera accompagné de
la talentueuse Anne Paceo à la
batterie, spécialité rare chez
les musiciennes
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Le bilan de cette 12ème édition du festival est assez mitigé. On se souvient que la 11ème édition avait été perturbée par des orages d’une rare violence, ce qui avait même posé la question de la survie du festival, du moins dans son format actuel. Pour cette année 2014, les conditions météorologiques du mois de juillet étaient malheureusement presque aussi exécrables, moins d'orages, mais des pluies presque quotidiennes, des vents violents et surtout des températures très en-dessous des normales d'un mois de juillet. Il faut se souvenir que plusieurs manifestations et concerts ont été purement et simplement annulées cet été un peu partout en France. Aussi, on ne peut que se féliciter de la décision de tenir d’emblée les trois derniers « grands » concerts à la salle Lucien Sallée plutôt qu'en plein air à la Germanette, décision difficile à prendre, le site est superbe, mais la pluie, le vent et la fraîcheur, installés depuis début Juillet, ont convaincu les derniers nostalgiques. La Communauté de Communes, qui gère la base de loisirs s'est montrée compréhensive, a bien voulu conserver son partenariat.
La
semaine avait débuté en fanfare avec le groupe
Monik et les Sex pistons, qui avait réjoui une
foule d’environ 300 personnes, suivi d’un
apéro-jazz très réussi au restaurant de la
Germanette, animé avec grâce et énergie par le
quintet de Jaklyne Guedj. Le beau temps aidant,
le public était venu nombreux. Quelques gouttes
de pluie ont peu perturbé le concert Jazz et
Goûter, qui a permis au trio 3 Jours, devenu
quartet avec Phil Cassel, des Fabulous Swingers,
venu en guest star, de donner aux aînés
l’occasion de se remémorer des airs qu’ils
pensaient peut être avoir oubliés, interprétés
avec grâce par une Lison James inspirée. Puis la
météo a commencé à se dégrader. La soirée Jazz
Club à Veynes, bien qu’à l’abri, se tenait un
soir d’orage et de pluie battante. Malgré cela,
un public fidèle était venu applaudir les
Fabulous Swingers, l’un des meilleurs groupes de
jazz de la région, tant par les talents
individuels que par la cohérence musicale de
l’ensemble. Après une escapade à Laragne, au
cinéma Le Hublot, pour assister à la projection
du film ‘Round Midnight de Bertrand Tavernier,
partie du programme qui mériterait sans doute
d’être mieux connue, le festival se recentrait
sur Serres pour le final des trois « grands
concerts » : la partie jazz actuel avec le
quintet Voix Croisées de Didier Levallet, les
standards avec un hommage à Duke Ellington, et
le superbe final avec les virtuoses du Nine
Spirit de Raphaël Imbert, avec Anne Paceo. Au
total, malgré la
météo et la crise, l’ensemble a rassemblé plus
de 1 000 entrées, en plus de l’exposition et le
bilan de cette 12ème édition est positif compte
tenu des conditions. Malheureusement, la
fréquentation reste inférieure à nos attentes et
le résultat ne permet pas de compenser la perte
de 2013. Avec neuf manifestations sur une
semaine, dont 5 gratuites, Jazz à Serres est
l’un des temps forts de la saison culturelle de
la vallée du Buëch, qui permet de rassembler à
la fois des musiciens de classe nationale et
même internationale et les meilleurs groupes de
Jazz locaux et a permis de faire découvrir de
nombreux jeunes talents. Cependant, il faut
avouer qu'il est difficile de maintenir un
festival de qualité dans des conditions aussi
peu favorables. Au total, le mot de la fin peut
revenir à cette spectatrice, gagnante d’une
invitation offerte par l’Office de Tourisme : «
Je croyais que cette musique était inaccessible.
J’y suis allée quand même et j’ai été
bouleversée ».
FESTIVAL 2014 QUELQUES PHOTOS photos : Joëlle Hémono-Olsen (cliquer sur les miniatures pour agrandir)
Le 21 juillet 2014, Monik et les Sex pistons
C’est avec Monik
et les Sex Pistons que Blue Buëch avait
choisi d’ouvrir le festival
lundi pour
un concert en partenariat avec les
Boutiques du Rocher
et c’était
manifestement une bonne idée. Ce brass
band à géométrie variable, venu à 9
musiciens,
avait
choisi comme thème la marine - on
pouvait s’attendre à tout, leur
catalogue est varié. Le groupe a ainsi
débarqué avec palmes aux pieds, combi de
plongée, clins d’œil aux bonnets rouges
ou aux calots blancs, mais aussi bien
sûr avec cuivres et percussions et leur
musique tonique et roborative. On a
dépassé toutes les espérances avec une
fréquentation très supérieure aux
prévisions,
prudentes
vu les risques météo. L’ambiance était à
la fête et l’est restée toute la soirée,
le public venu nombreux a
chaleureusement apprécié la prestation
si l’on en juge par les pas de danse,
les sourires ravis et les
applaudissements. Il faut dire que cette
fanfare délivre le remède magique pour
conjurer la morosité. Monik et ses
complices ont réjoui l’assistance
de leur
énergie et leur talent. Avec un
répertoire éclectique mais
idéalement
calé sur l’esprit du festival, cette
bande de potaches rigolards a aussi fait
la démonstration d’une générosité et
d’un
professionnalisme irréprochables. Mardi,
on passe au jazz vocal avec le quintet
de Jaklyne Guedj pour un apéro-Jazz à la
Germanette.
Le 22 juillet 2014, Jakline Guedj Quintet
Le Festival avait attaqué fort, avec la
joyeuse fanfare Monik et les sex pistons, au
mieux de sa forme, qui avait réjoui un
nombreux public. Le beau temps aidant, et le
programme attrayant, environ 150 personnes
se sont retrouvées à la Germanette pour un
apéro-jazz illuminé par le quintet vocal
de Jaklyne
Guedj, accompagnée d’Esther Mainieri dans le
rôle de choriste pour l’occasion, nous la
connaissons en leader dans d’autres
formations très différentes. Soutenue par un
trio irréprochabe, Lilian Palomas à la
basse, Ali Debouze aux claviers et Philippe
Hascoet aux percussions, la chanteuse a
offert une prestation très applaudie à juste
titre. Des créations originales, variées,
alternant rythme et force et mélodies
colorées,
à catégoriser
avec le mouvement de la soul jazz, offerte
d’une voix chaude et puissante, soutenue par
la complicité d’une choriste dont on connait
le talent et d’un trio efficace. Un beau
moment de jazz très applaudi pour cette
unique prestation à la Germanette.
Le 23 juillet 2014, Trio Trois Jours Le charme,
la grâce, la musicalité de la
chanteuse Lison James ont fait
merveille à Val de Serres, ou le
trio 3 jours s’était transformé
en quartet, pour le bonheur du
public. En effet, le batteur
Phil Cassel, du groupe Fabulous
Swingers, prévu le soir à Veynes
dans le cadre du Festival ,
avait en effet eu la bonne idée
de rejoindre Jano Gobert à la
basse, Philippe Truc à la
guitare et Lison James au Chant.
Le groupe a offert un programme
choisi de standards de jazz
variés, servi par une voix
chaleureuse et douce, d’une
légèreté et d’une musicalité
soyeuse, soutenue par une ligne
instrumentale en accord parfait.
La prestation de Lison James et
ses complices a enthousiasmé
aussi bien les résidents de Val
de Serres, qui apprécient
toujours ces intermèdes musicaux
annuels, que des spectateurs de
passage, charmés par la qualité
du concert. Le public attend à
présent avec impatience un album
de ce trio 3 jours.
Le 23 juillet 2014, The Fabulous Swingers
Le groupe
Fabulous Swingers se produisait
mercredi à la terrasse de la Cafet’U
pour une soirée jazz club dans le
cadre du Festival de Jazz de Serres.
Malheureusement, une pluie battante
s’était invitée et incrustée dans la
fête, y échapper toute la semaine
aurait tenu du miracle. Cependant,
70 à 80 personnes avaient pu se
réfugier dans la partie couverte de
cette belle terrasse pour venir se
régaler d’un beau moment de Jazz, et
de l’avis général, le concert était
bien à la hauteur de leurs attentes.
Le programme tonique offert par les
« Fab
Swing » a vite
réchauffé l’atmosphère de standards
et compositions toniques, ça
swingait sur la terrasse. Phil
Cassel à la basse, Pascal Granger à
la trompette, Laurent Labéjof aux
percussions et au chant et Pascal
Picard au clavier ont vite fait
oublier l’orage et la morosité
ambiante. Le 25 juillet 2014, Didier Levallet Quintet Voix Croisées
Avec le
quintet Voix Croisées de Didier
Levallet, le Festival entrait dans
le monde du jazz actuel dans ce
qu’il a de plus original, mélodieux
et de plus inventif. Cet ancien
Directeur de l’Orchestre National de
Jazz a rassemblé pour ce quintet la
fine fleur de la jeune scène
jazzistique actuelle. Qu’on en
juge : aux côtés de François Laizeau
à la batterie, le public a eu le
privilège d’applaudir la
trompettiste
Airelle Besson, la flûtiste Sylvaine
Hélary et la saxophoniste Céline
Bonacina, toutes par ailleurs leader
de leurs propres formation et
engagées dans de nombreux projets
artistiques. On est frappé de
l’harmonie qui se dégage de
l’ensemble, qui à la fois laisse la
place à chacune de ces
individualités puissantes du point
de vue artistique et les rassemble
et les fusionne dans des passages
qui semblent spontanément fusionner
dans la même composition, avant de
reprendre un instant son chemin dans
son propre monde. Parfois
déstabilisé comme par ce Blue Berlin
Tango, ou charmé comme par cet
hommage très personnel à Ornette
Coleman, on sait que l’on a de
toutes façons vécu un grand moment
de la musique actuelle. Le 26 juillet 2014, Black Label Swingtet
Après le
concert de jazz actuel du 25, la
programmation faisait la part au
jazz plus classique avec un hommage
à Duke Ellington, thème directeur de
la 12ème
édition du festival. Cette musique,
la chaleureuse Swing Era, qui était
à l’époque considéré comme
révolutionnaire, est entré dans
l’histoire comme
standard,
et chacun connaît les grands thèmes
de Duke Ellington, Count Basie, Cole
Porter.
Ce
programme swing, proposé par la
chanteuse Patricia Bonner et les
huit musiciens du Black Label
Swingtet, dirigés par le
saxophoniste Christian Bonnet a
rencontré un public chaleureux, à la
fois
les
nombreux
amateurs fidèles à une forme de jazz
classique, dont il connaît bien les
thèmes, et celui sensible à
l’originalité
des adaptations, ou plutôt des
re-créations
propsées
par l’orchestre
à
partir de ces grands thèmes
immortels, qui ont fait l’histoire
du Jazz. Tradition, énergie, belle
voix chaude de Patricia Bonner, en
harmonie avec l’ensemble du
swingtet, ce concert
a
conquis le public du festival. Le 27 juillet 2014, Raphaël Imbert Nine Spirit Quintet
C’est Raphaël
Imbert et son Quintet Nine Spirit
qui a offert
un
final d’enfer à cette 12ème
édition de Jazz à Serres. L’auteur
de l’ouvrage Jazz Supreme, consacré
à l’aspect mystique et spirituel
dans le Jazz, a montré l’autre
versant de son talent. Compositeur,
chef d’orchestre et saxophoniste
délivrant un son incroyable, le Nine
Spirit Quintet
a
enflammé la salle avec une énergie
et un brio à paralyser tous les
orages alentour, qui ont laissé le
terrain au beau temps à Serres pour
cette soirée mémorable. Raphaël
Imbert avait composé ce programme
sous forme d’un voyage à travers la
musique de jazz avec des escales
marquant ses diverses origines,
parfois inédites, afro-européennes
du jazz, bien sûr, mais aussi
amérindiennes avec le poo woo, ou,
plus surprenant, bien que locale, la
bourrée devenue
si
exotique à nos oreilles. Le public a
embarqué avec un plaisir manifeste
pour ce périple dans les racines
multiculturelles du jazz, depuis un
ragtime endiablé, jusqu’au monde
imaginaire de l’atlantique noir
d’une des compositions originales
pleine de poésie du saxophoniste,
une invitation à la sérénité. Bien
sûr, pour saluer le thème de la 12ème
édition, il nous a offert l’une des
meilleures versions personnelles
de
fragments du mythique a Love Supreme
de Coltrane. Un ensemble d’une
cohésion parfaite exprimant la
fougue, l’énergie communicative et
la virtuosité étaient réunies dans
ce Nine Spirit. Le public a
chaleureusement applaudi
l’incroyable poly instrumentiste
Simon Sieger à l’accordéon, au
trombone, au piano et à l’orgue,
Pierre Fénichel à la contrebasse et
Thomas Weirich à la guitare, tous
deux excellents.
Et
bien sûr, à la batterie, le jeu
subtil et précis d’Anne Paceo à la
batterie, surprenante par le
contraste entre un doux sourire
serein et lumineux et la fougue et
la force de son intervention,
notamment dans des solos d’enfer. Et
bien sûr, le maestro, Raphaël
Imbert, décidemment un grand de la
scène jazzistique actuelle. Un final
grandiose pour le Festival, terminé
en rappel par la bourrée du diable,
et c’est bien du bon jazz.
FESTIVAL 2014 - LA REVUE DE PRESSE (extraits, hors web, radio, tv) (sera bientôt complété)
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